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Auteur Edmond ATTAKIN |
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Titre de série : Mémoire Master Spécialisé EAC Titre : Avant projet détaillé du barrage de Samendeni : étude d’impact sur l’environnement et le social Type de document : texte imprimé Auteurs : Edmond ATTAKIN Année de publication : 2006 Importance : 153p. Langues : Français (fre) Résumé : Le barrage de Samendeni sera le troisième plus grand barrage du Burkina après Kompièga et Bagré. Il va permettre la mobilisation de mille millions de mètre cubes d’eau qui sera drainé par un bassin versant de 4344 km2 et l’aménagement de 25 000 ha de périmètres à l’aval. Il sera implanté sur le fleuve Mouhoun à 11km environ de la voie inter Etat Bobo Dioulasso Faramana (Frontière Mali).
La région du projet est caractérisée par un climat intertropical très ensoleillé de type nord soudanais présentant deux saisons nettement marquées. La moyenne pluviométrique reste voisine de 1000 m avec un maximum au mois d’août ; une végétation qui présente l’allure de paysages agricoles dominés par des espèces protégées comme Vitellaria paradoxa (karité), Parkia biglobosa (néré). Estimée à 2 831 902 habitants avec une densité moyenne de 47 habitants / km2, la population est relativement jeune avec un pourcentage variant de 57 à 61% qui ont moins de 20 ans contre 36 à 40% de la tranche 20 à 64 ans. L’agriculture et l’élevage sont extensives et dominées par les petites exploitations familiales et ne garantissent pas toujours l’autosuffisance alimentaire.
Mise en œuvre dans ce contexte biophysique et humain, le barrage de Samendeni va entraîner de nombreux impacts. Au nombre de ces impacts on peut citer :
• Les forts prélèvements d’eau dans le Mouhoun pendant les travaux vont être source de conflits entre les différents utilisateurs de la ressource eau de la région ;
• La destruction de la structure des sols pendant les travaux ;
• La pollution des sols, des eaux de surfaces et souterraines par des déchets solides et liquides des chantiers ;
• 8646 ha de formations végétales composées essentiellement de végétation naturelle et 100 620 individus appartiennent à des plantations essentiellement fruitières seront détruits ;
• Le déplacement de 16 348 personnes provenant de 11 villages et hameaux ;
• La dégradation de la situation sanitaire de la région pendant la réalisation des travaux et l’exploitation de l’ouvrage ;
• La perte des terres agricoles, des zones de parcours, de la surexploitation des terres du fait de leur raréfaction et de l’immigration qui pourrait devenir incontrôlée ;
• Le patrimoine social sera sérieusement affecté.
Des impacts positifs sont aussi enregistrés. On a :
• L’amélioration de la production et des rendements des cultures
• Les transactions commerciales seront plus développées ;
• L’amélioration des revenus des populations riveraines;
• L’éventuelle participation de la population à la gestion du bois issu de l’emprise de la retenue
• La création de nombreux emplois
Les impacts négatifs ci-dessus identifiés ont été analysés et des mesures d’atténuations conséquentes ont été proposées. On a :
• La mise en place d’une bande de protection totale de 100 m de large au minimum une zone à occupation contrôlée (ZOC) autour du plan d’eau, la mise en œuvre des mesures anti-érosives et des pratiques améliorées de cultures dans le bassin versant ;
• La mise en place d’un système de gestion des déchets solides et liquides des chantiers ;
• La mise en place des plantations bois de feu, des plantations d’alignement et l’enrichissement de la zone de protection intégrale et des berges ;
• L’indemnisation juste et équitable pour toutes les personnes affectées à travers un plan de recasement bien élaboré prenant en compte les biens individuels et collectifs ;
• L’organisation des différentes catégories de producteurs,
Pour mettre en œuvre toutes ces mesures proposées, un plan de surveillance et de suivi environnemental ont été proposés dans lesquels les objectifs poursuivis, les indicateurs et les responsabilités des acteurs ont été clairement définis. La définition des activités nécessaires à la mise en œuvre des mesures ont permis d’estimer le coût du plan de gestion environnementale qui se chiffre à 6 126 187 620 FCFA dont 4 531 005 000 FCFA seront supportés par le promoteur soit 74% et 1 595 182 620 FCFA par l’entreprise chargée de l’exécution soit 26%.
Le coût supporté par le promoteur représente 11,36% du coût de la réalisation du barrage et de la centrale hydroélectrique. Ce qui ramène le coût du barrage à 44 431 005 000 FCFA.Mémoire Master Spécialisé EAC. Avant projet détaillé du barrage de Samendeni : étude d’impact sur l’environnement et le social [texte imprimé] / Edmond ATTAKIN . - 2006 . - 153p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Le barrage de Samendeni sera le troisième plus grand barrage du Burkina après Kompièga et Bagré. Il va permettre la mobilisation de mille millions de mètre cubes d’eau qui sera drainé par un bassin versant de 4344 km2 et l’aménagement de 25 000 ha de périmètres à l’aval. Il sera implanté sur le fleuve Mouhoun à 11km environ de la voie inter Etat Bobo Dioulasso Faramana (Frontière Mali).
La région du projet est caractérisée par un climat intertropical très ensoleillé de type nord soudanais présentant deux saisons nettement marquées. La moyenne pluviométrique reste voisine de 1000 m avec un maximum au mois d’août ; une végétation qui présente l’allure de paysages agricoles dominés par des espèces protégées comme Vitellaria paradoxa (karité), Parkia biglobosa (néré). Estimée à 2 831 902 habitants avec une densité moyenne de 47 habitants / km2, la population est relativement jeune avec un pourcentage variant de 57 à 61% qui ont moins de 20 ans contre 36 à 40% de la tranche 20 à 64 ans. L’agriculture et l’élevage sont extensives et dominées par les petites exploitations familiales et ne garantissent pas toujours l’autosuffisance alimentaire.
Mise en œuvre dans ce contexte biophysique et humain, le barrage de Samendeni va entraîner de nombreux impacts. Au nombre de ces impacts on peut citer :
• Les forts prélèvements d’eau dans le Mouhoun pendant les travaux vont être source de conflits entre les différents utilisateurs de la ressource eau de la région ;
• La destruction de la structure des sols pendant les travaux ;
• La pollution des sols, des eaux de surfaces et souterraines par des déchets solides et liquides des chantiers ;
• 8646 ha de formations végétales composées essentiellement de végétation naturelle et 100 620 individus appartiennent à des plantations essentiellement fruitières seront détruits ;
• Le déplacement de 16 348 personnes provenant de 11 villages et hameaux ;
• La dégradation de la situation sanitaire de la région pendant la réalisation des travaux et l’exploitation de l’ouvrage ;
• La perte des terres agricoles, des zones de parcours, de la surexploitation des terres du fait de leur raréfaction et de l’immigration qui pourrait devenir incontrôlée ;
• Le patrimoine social sera sérieusement affecté.
Des impacts positifs sont aussi enregistrés. On a :
• L’amélioration de la production et des rendements des cultures
• Les transactions commerciales seront plus développées ;
• L’amélioration des revenus des populations riveraines;
• L’éventuelle participation de la population à la gestion du bois issu de l’emprise de la retenue
• La création de nombreux emplois
Les impacts négatifs ci-dessus identifiés ont été analysés et des mesures d’atténuations conséquentes ont été proposées. On a :
• La mise en place d’une bande de protection totale de 100 m de large au minimum une zone à occupation contrôlée (ZOC) autour du plan d’eau, la mise en œuvre des mesures anti-érosives et des pratiques améliorées de cultures dans le bassin versant ;
• La mise en place d’un système de gestion des déchets solides et liquides des chantiers ;
• La mise en place des plantations bois de feu, des plantations d’alignement et l’enrichissement de la zone de protection intégrale et des berges ;
• L’indemnisation juste et équitable pour toutes les personnes affectées à travers un plan de recasement bien élaboré prenant en compte les biens individuels et collectifs ;
• L’organisation des différentes catégories de producteurs,
Pour mettre en œuvre toutes ces mesures proposées, un plan de surveillance et de suivi environnemental ont été proposés dans lesquels les objectifs poursuivis, les indicateurs et les responsabilités des acteurs ont été clairement définis. La définition des activités nécessaires à la mise en œuvre des mesures ont permis d’estimer le coût du plan de gestion environnementale qui se chiffre à 6 126 187 620 FCFA dont 4 531 005 000 FCFA seront supportés par le promoteur soit 74% et 1 595 182 620 FCFA par l’entreprise chargée de l’exécution soit 26%.
Le coût supporté par le promoteur représente 11,36% du coût de la réalisation du barrage et de la centrale hydroélectrique. Ce qui ramène le coût du barrage à 44 431 005 000 FCFA.Exemplaires(0)
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