| Titre de série : |
Master d'Ingénierie Génie Civil - Bâtiment et Travaux Publics |
| Titre : |
Le bilan carbone des matériaux dans la construction d’un bâtiment : cas du projet de l’ambassade d’Ethiopie en Côte d’Ivoire |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Zenabou OUATTARA |
| Année de publication : |
2024 |
| Importance : |
71 p. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
L’objet de cette étude est l’évaluation du bilan carbone du gros œuvre du projet de construction de l’ambassade d’Éthiopie en Côte d’Ivoire. Elle évalue l’impact carbone des émissions de gaz à effet de serre (GES) de quatre bâtiments à réaliser dans la commune de Cocody qui a permis de retracer la collecte des données d’entrées. Elle a également permis d’évaluer le bilan carbone à travers les émissions de gaz à effet de serre que l’entreprise émettra ; d’analyser les résultats du bilan carbone obtenu et faire des recommandations pour d’atténuer le bilan carbone, afin de permettre sa reproduction dans d’autres expériences similaires. La réalisation du bilan carbone dans un pays peut se faire par diverses méthodes et celle retenue dans le cas de cette étude est basée sur l’analyse du cycle de vie, qui consiste à calculer les émissions de gaz à effet de serre en prenant en compte tous les impacts environnementaux associés à l’activité. Pour cette étude, trois matériaux ont été retenus sur la base des matériaux les plus représentatifs du projet : le béton, la plaque de plâtre et le verre. Avec l’outil d’aide à l’analyse de cycle de vie retenue, le logiciel Open LCA, les émissions considérées comprennent les émissions directes et les émissions indirectes pour chacun de ces trois matériaux. Pour l’heure, l’évaluation du bilan carbone du gros œuvre de la construction de l’ambassade d’Ethiopie met en lumière les activités de construction de ces quatre bâtiments et génèrent des émissions de l’ordre de 800 172 Kg CO2 éq. Le matériau le plus émetteur est le béton avec 733 392 Kg CO2 éq soit 92% des émissions totales. Ces chiffres montrent la part de la contribution des secteurs du bâtiment de par ses activités sur les émissions anthropiques de gaz à effet de serre et nous interpellent sur les actions à mener dans le but de réduire le bilan carbone lié la construction. Au-delà de sensibiliser l’entreprise avec une première comptabilisation des gaz à effet de serre, ce travail annonce une démarche orientée vers des actions visant à atténuer l’impact du changement climatique à venir.
Abstract : The purpose of this study is to assess the carbon footprint of the shell of the construction project for the Ethiopian embassy in Côte d'Ivoire. It assesses the carbon impact of greenhouse gas (GHG) emissions from four buildings to be constructed in the commune of Cocody, which enabled the collection of input data to be traced. It also made it possible to assess the carbon footprint through the greenhouse gas emissions that the company will admit; to analyse the results of the carbon footprint obtained and make recommendations with a view to reducing the carbon footprint, so that it can be replicated in other similar experiments. There are various methods for carrying out a country's carbon footprint, and the one chosen for this study is based on life cycle analysis, which involves calculating greenhouse gas emissions by taking into account all the environmental impacts associated with the activity. For this study, three materials were selected on the basis of those most representative of the project: concrete, plasterboard and glass. Using Open LCA, the life cycle analysis tool chosen, the emissions considered include direct and indirect emissions for each of these three materials. For the time being, the assessment of the carbon footprint of the shell of the construction of the Ethiopian embassy highlights the construction activities of these four buildings, which generate emissions of around 800 172 Kg CO2 eq. The material that emits the most is concrete, with 733 392 Kg CO2 eq, or 92% of total emissions. These figures show the contribution of the building sector's activities to man-made greenhouse gas emissions, and give us an idea of the actions that need to be taken to reduce the building sector's carbon footprint. As well as raising the company's awareness with an initial accounting of greenhouse gases, this work heralds an approach geared towards actions to mitigate the impact of future climate change. |
Master d'Ingénierie Génie Civil - Bâtiment et Travaux Publics. Le bilan carbone des matériaux dans la construction d’un bâtiment : cas du projet de l’ambassade d’Ethiopie en Côte d’Ivoire [texte imprimé] / Zenabou OUATTARA . - 2024 . - 71 p. Langues : Français ( fre)
| Résumé : |
L’objet de cette étude est l’évaluation du bilan carbone du gros œuvre du projet de construction de l’ambassade d’Éthiopie en Côte d’Ivoire. Elle évalue l’impact carbone des émissions de gaz à effet de serre (GES) de quatre bâtiments à réaliser dans la commune de Cocody qui a permis de retracer la collecte des données d’entrées. Elle a également permis d’évaluer le bilan carbone à travers les émissions de gaz à effet de serre que l’entreprise émettra ; d’analyser les résultats du bilan carbone obtenu et faire des recommandations pour d’atténuer le bilan carbone, afin de permettre sa reproduction dans d’autres expériences similaires. La réalisation du bilan carbone dans un pays peut se faire par diverses méthodes et celle retenue dans le cas de cette étude est basée sur l’analyse du cycle de vie, qui consiste à calculer les émissions de gaz à effet de serre en prenant en compte tous les impacts environnementaux associés à l’activité. Pour cette étude, trois matériaux ont été retenus sur la base des matériaux les plus représentatifs du projet : le béton, la plaque de plâtre et le verre. Avec l’outil d’aide à l’analyse de cycle de vie retenue, le logiciel Open LCA, les émissions considérées comprennent les émissions directes et les émissions indirectes pour chacun de ces trois matériaux. Pour l’heure, l’évaluation du bilan carbone du gros œuvre de la construction de l’ambassade d’Ethiopie met en lumière les activités de construction de ces quatre bâtiments et génèrent des émissions de l’ordre de 800 172 Kg CO2 éq. Le matériau le plus émetteur est le béton avec 733 392 Kg CO2 éq soit 92% des émissions totales. Ces chiffres montrent la part de la contribution des secteurs du bâtiment de par ses activités sur les émissions anthropiques de gaz à effet de serre et nous interpellent sur les actions à mener dans le but de réduire le bilan carbone lié la construction. Au-delà de sensibiliser l’entreprise avec une première comptabilisation des gaz à effet de serre, ce travail annonce une démarche orientée vers des actions visant à atténuer l’impact du changement climatique à venir.
Abstract : The purpose of this study is to assess the carbon footprint of the shell of the construction project for the Ethiopian embassy in Côte d'Ivoire. It assesses the carbon impact of greenhouse gas (GHG) emissions from four buildings to be constructed in the commune of Cocody, which enabled the collection of input data to be traced. It also made it possible to assess the carbon footprint through the greenhouse gas emissions that the company will admit; to analyse the results of the carbon footprint obtained and make recommendations with a view to reducing the carbon footprint, so that it can be replicated in other similar experiments. There are various methods for carrying out a country's carbon footprint, and the one chosen for this study is based on life cycle analysis, which involves calculating greenhouse gas emissions by taking into account all the environmental impacts associated with the activity. For this study, three materials were selected on the basis of those most representative of the project: concrete, plasterboard and glass. Using Open LCA, the life cycle analysis tool chosen, the emissions considered include direct and indirect emissions for each of these three materials. For the time being, the assessment of the carbon footprint of the shell of the construction of the Ethiopian embassy highlights the construction activities of these four buildings, which generate emissions of around 800 172 Kg CO2 eq. The material that emits the most is concrete, with 733 392 Kg CO2 eq, or 92% of total emissions. These figures show the contribution of the building sector's activities to man-made greenhouse gas emissions, and give us an idea of the actions that need to be taken to reduce the building sector's carbon footprint. As well as raising the company's awareness with an initial accounting of greenhouse gases, this work heralds an approach geared towards actions to mitigate the impact of future climate change. |
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