Bienvenue au Centre de Documentation et d'Information de 2iE: Plus de 27422 ouvrages vous sont proposés
Détail de l'auteur
Auteur Ahmad Abdoullah SOURABIÉ |
Documents disponibles écrits par cet auteur (1)
Faire une suggestion Affiner la recherche
Master d'Ingénierie Génie de l’Eau, de l’Assainissement et des Aménagements Hydro-Agricoles (GEAAH). Analyse de la vulnérabilité biophysique au risque d’inondations et mesures de prévention : cas de l’espace « grand Ouaga » au Burkina Faso / Ahmad Abdoullah SOURABIÉ
Titre de série : Master d'Ingénierie Génie de l’Eau, de l’Assainissement et des Aménagements Hydro-Agricoles (GEAAH) Titre : Analyse de la vulnérabilité biophysique au risque d’inondations et mesures de prévention : cas de l’espace « grand Ouaga » au Burkina Faso Type de document : texte imprimé Auteurs : Ahmad Abdoullah SOURABIÉ Année de publication : 2024 Importance : 105 p. Langues : Français (fre) Résumé : Les zones urbaines en Afrique connaissent une tendance à l'augmentation de la fréquence des inondations. Le Burkina Faso, notamment l'espace « Grand Ouaga », subi des inondations récurrentes aux conséquences dévastatrices. Cette étude porte sur une compréhension des facteurs biophysiques contribuant à ces risques afin de les intégrer dans les politiques et plans de développement urbain. L'étude s'appuie sur une approche méthodologique qui se base sur une analyse géo-historique des évènements d’inondations sur la période de 1986-2022. S’en suit une spatialisation des événements pour identifier les zones de l’espace « Grand Ouaga » les plus fréquemment inondées. Pour l’analyse des pluies journalières (période de 1986 à 2022), une analyse fréquentielle est effectuée pour vérifier le caractère exceptionnel ou pas des pluies ayant occasionnées les inondations. La détection des zones vulnérables est faite par application de la méthode d’analyse hiérarchique des procédés de Saaty aux facteurs biophysiques impliqués dans la survenue des inondations. Cette étude met en lumière une augmentation spatio-temporelle du risque d'inondations et révèle une corrélation entre l'expansion urbaine et l'augmentation des inondations. Les secteurs 35, 11, 14, 15 et 17 sont les plus touchés avec respectivement 14, 12 et 7 évènements d’inondation. L’analyse des Pmaxj a montré que la quasi-totalité des pluies survenues dans l’espace « Grand Ouaga » est classée dans la catégorie des évènements de type normal pour les pluies inférieure à 87,1 mm (78,05 %). Les pluies de type anormal dont les hauteurs de pluie sont comprises entre 87,1 mm et 99,7 mm, représentent 7,32 % contre 9,75 % de type très anormal (99,7 mm à 134 mm) et 4,88 % de type très exceptionnel (>186 mm). L’exploration des facteurs hydrographiques (densité de drainage, indice d’humidité topographique, distance par rapport aux cours d’eau) et géomorphologiques (altitudes, pente, sols) révèle que l’espace « Grand Ouaga » est moyennement vulnérable au risque d’inondation avec une proportion de 53,70%. Les zones de forte vulnérabilité 13,31 % se concentrent autour des cours d'eau et plans d'eau. Les zones de faible vulnérabilité représentent 32,99%. Des mesures de protection sont proposées afin de réduire les impacts d’inondation.
?
Abstract : Floods represent the primary global natural risk. In West Africa, urban areas are witnessing a rising trend in floods, exacerbated by rapid and often unplanned urbanization. Burkina Faso, particularly the "Grand Ouaga" area, experiences recurrent floods with devastating consequences. This study focuses on a comprehensive understanding of the biophysical factors contributing to these risks to integrate them into urban development policies and plans. The methodological approach is based primarily on a geo-historical analysis of flood events from 1986 to 2022. Subsequently, event spatialization aims to identify the most frequently flooded areas in the "Grand Ouaga" region. The analysis of meteorological factors was conducted using daily rainfall data provided by the National Meteorology Agency from 1986 to 2022. Frequency analysis is conducted to verify the exceptional nature of the rains leading to floods, followed by an evolving trend analysis of various rainfall indices. Vulnerable zone detection is carried out by applying a multicriteria analysis method of biophysical factors involved in flood occurrences. This study highlights a spatiotemporal increase in flood risk. Maps of flooded areas from 1986 to 2022 reveal a correlation between urban expansion and increased floods, with sectors 35, 11, 14, 15, and 17 being the most affected with 14, 12, and 7 flood events, respectively. The analysis of daily maximum rainfall showed that almost all rains in the "Grand Ouaga" area fall into the normal events category for rains below 87.1 mm (78.05%). Abnormal rains (87.1 mm to 99.7 mm) represent 7.32%, while very abnormal (99.7 mm to 134 mm) ones account for 9.75%. Two highly exceptional rainfall events (more than 186 mm), constituting 4.88% of the total, were recorded. Exploring hydrographic (drainage density, topographic humidity index, distance to watercourses) and geomorphological factors (altitudes, slope, soils) through multicriteria analysis indicates that the "Grand Ouaga" area has a moderate vulnerability to flood risk, with a proportion of 53.70%. Areas of high vulnerability, at 13.31%, concentrate around watercourses and bodies of water, while low-vulnerability zones represent 32.99%. Protective measures, including retention basins, are proposed to mitigate flood impacts in the most affected areas.Master d'Ingénierie Génie de l’Eau, de l’Assainissement et des Aménagements Hydro-Agricoles (GEAAH). Analyse de la vulnérabilité biophysique au risque d’inondations et mesures de prévention : cas de l’espace « grand Ouaga » au Burkina Faso [texte imprimé] / Ahmad Abdoullah SOURABIÉ . - 2024 . - 105 p.
Langues : Français (fre)
Résumé : Les zones urbaines en Afrique connaissent une tendance à l'augmentation de la fréquence des inondations. Le Burkina Faso, notamment l'espace « Grand Ouaga », subi des inondations récurrentes aux conséquences dévastatrices. Cette étude porte sur une compréhension des facteurs biophysiques contribuant à ces risques afin de les intégrer dans les politiques et plans de développement urbain. L'étude s'appuie sur une approche méthodologique qui se base sur une analyse géo-historique des évènements d’inondations sur la période de 1986-2022. S’en suit une spatialisation des événements pour identifier les zones de l’espace « Grand Ouaga » les plus fréquemment inondées. Pour l’analyse des pluies journalières (période de 1986 à 2022), une analyse fréquentielle est effectuée pour vérifier le caractère exceptionnel ou pas des pluies ayant occasionnées les inondations. La détection des zones vulnérables est faite par application de la méthode d’analyse hiérarchique des procédés de Saaty aux facteurs biophysiques impliqués dans la survenue des inondations. Cette étude met en lumière une augmentation spatio-temporelle du risque d'inondations et révèle une corrélation entre l'expansion urbaine et l'augmentation des inondations. Les secteurs 35, 11, 14, 15 et 17 sont les plus touchés avec respectivement 14, 12 et 7 évènements d’inondation. L’analyse des Pmaxj a montré que la quasi-totalité des pluies survenues dans l’espace « Grand Ouaga » est classée dans la catégorie des évènements de type normal pour les pluies inférieure à 87,1 mm (78,05 %). Les pluies de type anormal dont les hauteurs de pluie sont comprises entre 87,1 mm et 99,7 mm, représentent 7,32 % contre 9,75 % de type très anormal (99,7 mm à 134 mm) et 4,88 % de type très exceptionnel (>186 mm). L’exploration des facteurs hydrographiques (densité de drainage, indice d’humidité topographique, distance par rapport aux cours d’eau) et géomorphologiques (altitudes, pente, sols) révèle que l’espace « Grand Ouaga » est moyennement vulnérable au risque d’inondation avec une proportion de 53,70%. Les zones de forte vulnérabilité 13,31 % se concentrent autour des cours d'eau et plans d'eau. Les zones de faible vulnérabilité représentent 32,99%. Des mesures de protection sont proposées afin de réduire les impacts d’inondation.
?
Abstract : Floods represent the primary global natural risk. In West Africa, urban areas are witnessing a rising trend in floods, exacerbated by rapid and often unplanned urbanization. Burkina Faso, particularly the "Grand Ouaga" area, experiences recurrent floods with devastating consequences. This study focuses on a comprehensive understanding of the biophysical factors contributing to these risks to integrate them into urban development policies and plans. The methodological approach is based primarily on a geo-historical analysis of flood events from 1986 to 2022. Subsequently, event spatialization aims to identify the most frequently flooded areas in the "Grand Ouaga" region. The analysis of meteorological factors was conducted using daily rainfall data provided by the National Meteorology Agency from 1986 to 2022. Frequency analysis is conducted to verify the exceptional nature of the rains leading to floods, followed by an evolving trend analysis of various rainfall indices. Vulnerable zone detection is carried out by applying a multicriteria analysis method of biophysical factors involved in flood occurrences. This study highlights a spatiotemporal increase in flood risk. Maps of flooded areas from 1986 to 2022 reveal a correlation between urban expansion and increased floods, with sectors 35, 11, 14, 15, and 17 being the most affected with 14, 12, and 7 flood events, respectively. The analysis of daily maximum rainfall showed that almost all rains in the "Grand Ouaga" area fall into the normal events category for rains below 87.1 mm (78.05%). Abnormal rains (87.1 mm to 99.7 mm) represent 7.32%, while very abnormal (99.7 mm to 134 mm) ones account for 9.75%. Two highly exceptional rainfall events (more than 186 mm), constituting 4.88% of the total, were recorded. Exploring hydrographic (drainage density, topographic humidity index, distance to watercourses) and geomorphological factors (altitudes, slope, soils) through multicriteria analysis indicates that the "Grand Ouaga" area has a moderate vulnerability to flood risk, with a proportion of 53.70%. Areas of high vulnerability, at 13.31%, concentrate around watercourses and bodies of water, while low-vulnerability zones represent 32.99%. Protective measures, including retention basins, are proposed to mitigate flood impacts in the most affected areas.Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SOURABIÉ//Ahmad((Abdoullah3903 M. 3903 Monographie Bibliothèque CDI-Ouaga Documents Disponible Documents numériques
AhmadAdobe Acrobat PDF